Bonjour et merci Patrick,
tu as parfaitement raison, lorsque les formes sont simples à délimiter et si la transition
entre les zones traitées et non traitées ne produit pas de phénomène de surbrillance blanche ou rouge,
il vaut mieux traiter directement les gammas de la zone sous exposée.
Bien entendu quand on a la chance d'avoir une situation simple à traiter, autant s'en apercevoir,
et ne pas se compliquer la vie avec 36 opérations.
Je partage aussi ton avis sur le fait de ne pas exagérer l'intensité d'un traitement,
il faut que l'éclairage obtenu corresponde à quelque chose de vraissemblable,
par rapport à l'heure de prise de vue, et au delà d'un certain seuil, on récupère
plus de problèmes à traiter (poussière, ou aberrations de couleurs) que d'information utile.
A signaler également que le traitement avec un masque de contraste (bichromie et flou gaussien)
peut être utilisé pour renforcer les contrastes sur les zones éclaircies sans toucher aux autres zones :
Pour les détails, reprendre le tuto sur l'incrustation :
http://jptom.free.fr/Tuto.html#Incrustation
En gros, on duplique le calque de superposition et on le passe en mode de fusion Incrustation,
sélectionner les contours du calque ( menu Sélection / Sélectionner le calque ) et le remplir
d'un gris moyen. Ensuite on règle la luminance du contraste en jouant sur les gammas du calque,
et l'intensité du contraste avec l'opacité du calque.
Les aberrations qui peuvent apparaître se corrigent facilement avec un effet de bord Contour progressif
que l'on peut atténuer, ou à la gomme à faible pression sur le calque gris.
L'outil de retouche Correction Gamma prend aussi tout son intérêt dans ce contexte.